en leur premier repos, et que toutes deffiances [soient] levées et ostées lorsqu’elles ne se font qu’accroistre par ceste apparence d’armes. Un chascun se contienne en son debvoir, et que doresnavant l’auctorité du Roy mon seigneur soit mieulx recogneue en moy qu’elle n’a esté par le passé ; vous asseurant qu’elle n’a jamais esté et ne sera jamais en main de personne qui porte plus d’affection à vostre bien et soulagement que je feray ; ce que vous cognoistrés par effects en toutes les occasions qui se presenteront, non seulement en ce qui deppendra de moy, mais aussy en ce que vous aurés à desirer du Roy mondict seigneur, envers lequel j’accompagneray toujours vos requestes de la mienne. Sur quoy je prieray Dieu, Messrs, vous tenir en sa saincte et digne garde. A Agen, le dernier jour d’octobre 1576.
Orig. autographe. – Copie transmise par M. le comte de Castellane, à Toulouse.
Monsr de la Salle, J’entends que vous avés de beaux levriers, et pour ce que je n’ay que des levrieres, je suis en peine de retrouver des levriers. Je vous prie de me les envoyer, et en quelque aultre endroict feray aultant pour vous, d’aussy bon cœur que je me recommande à vos trés bonnes graces. D’Agen, ce mardy xxe novembre 1576.
Je prie ne faire faulte me les envoyer par ce porteur, et me ferés un singulier plaisir.
- ↑ M. de la Salle s’appelait aussi M. de Les Bartes, probablement à cause d’une autre seigneurie de ce nom. Il y a un permis de chasse délivré par Henri IV, le 6 décembre 1599, à l’un des gens de M. de la Salle, dans lequel il est appelé ainsi.
