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avons recueilli dans les grands dépôts publics de la capitale.

On sait combien est étendue la bibliographie historique du XVIe siècle et du XVIIe siècle, de quelle surabondance de documents originaux on se trouve comme accablé, au milieu des grandes collections manuscrites de la Bibliothèque royale. Si les habitudes et la pratique de l’érudition sont indispensables pour explorer ces deux sources immenses, sinon complétement, du moins sans être exposé à de graves omissions, le concours des hommes éminents à qui ces dépôts sont confiés, les précieuses indications des plus habiles bibliographes, ne sont pas moins nécessaires.

Aucun de ces secours ne nous a manqué. Des relations de quinze années avec les savants qui ont fait une étude spéciale de notre histoire, et dont la plupart sont nos confrères à l’Institut, nous ont valu, comme toujours, d’utiles avis, de judicieuses remarques. Ceux d’entre eux à qui est remise la conservation des manuscrits et des ouvrages imprimés à la Bibliothèque du Roi, à celle de l’Arsenal, à la Mazarine[1], à Sainte-Geneviève, à la bibliothèque du cabinet du Roi au Louvre, ou qui ont la garde des sections historique, administrative et judiciaire aux Archives du Royaume, ont mis à nous seconder, par les précieuses communications de leurs dépôts respectifs, un soin, un empressement, une persévérance, qui ne nous ont point surpris, mais dont la mention est ici l’un des devoirs les plus agréables.

Notre illustre confrère M. Mignet, l’un des deux commissaires nommés par M. le ministre de l’Instruction publique pour nous prêter le secours de leur expérience et de leurs

  1. C’est à M. de la Villegille, secrétaire du comité des travaux historiques au ministère de l’Instruction publique, que nous devons la copie des lettres de Henri IV conservées à la Mazarine.