avec le plus grand nombre de voz amys[1] ; et faictes conduire aultant de soldats à pied qu’en pourrés recouvrer pour me venir trouver : n’estant la presente pour aultre effect, me recommandant à vos bonnes graces. Et prie Dieu, Monsr d’Assy, vous avoir en sa garde.
HENRY.
Orig. – Collection de M. Lucas de Montigny.
À MESSRS LES GENS DU ROY MON SEIGNEUR,
Messrs, Parce que, en m’en allant en ma maison de la Fleche, il fault necessairement que je passe par vostre ville du Mans, à cause que j’ay entendu qu’estes en doubte de ma volonté, j’envoye exprez vers vous ce porteur pour sçavoir celle qu’avez de me donner passaige, et pour vous dire que vous n’avez nulle occasion de le me refuser, parce que mon intention n’est que de passer et ne permettre que tort soit faict au moindre de voz habitans, ainsy que je fais partout ailleurs ; ayant commandé au dict porteur vous dire davantaige, que si n’estes asseurez de ma parole, qui est trez veritable, qu’advisiez entre vous quelque aultre seureté vous voulez de moy, qui la vous offre telle que la vouldrez choisir et que je puis vous la bailler.
- ↑ « Dedans trois jours, dit d’Aubigné, arriverent à Alençon deux cent cinquante gentishommes. » (T. II, l. II, p. 188.)
