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bat[1]. Avant la Sorbonne, la congrégation de la Propagande, par l’organe du cardinal Cibo, avoit intimé aux missionnaires d’Afrique l’ordre de s’opposer à ce qu’on vendît des Nègres[2].
Le pape Alexandre III écrivoit jadis à Lupus, roi de Valence, que la nature n’ayant pas fait d’esclaves, tous les hommes ont un droit égal à la liberté[3]. Paul III, par deux brefs du 10 juin 1537, lançoit les foudres de l’Église contre les Européens qui spolioient et asservissoient les Indiens ou toute autre classe d’individus[4]. Ces déclarations mémorables de deux pontifes leur ont mérité les bénédictions de la
- ↑ V. Voyages aux îles de l’Amérique, par Labat, t. IV, pag. 119 et 120.
- ↑ V. Astley Collection, t. II, pag. 154 ; et Benezet, pag. 50.
- ↑ V. Historiæ Anglicanæ scriptores, in-fol., Londini, 1652, t. I, pag. 580.
- ↑ V. les Brefs de Paul III, dans Remesal, Hist. de Chiappa, liv. III, c. 16 et 17 ; et Historia de la Revolucion de Nueva Espana, par Mier y Guerra. 8°., London, t. II, pag. 576 et 577.