Page:Henri Béraud - Le vitriol de lune, 1921.djvu/258

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
254
LE VITRIOL-DE-LUNE

À ce moment, il leva les yeux vers le miroir et vit ses cheveux blanchis.

Le soir même, il quittait la ville, à pied, un bâton à la main. D’un pas ferme, sans se retourner, il alla, par les quais de la Saône, jusqu’au confluent.

Il passa les ponts à Vienne, et parvint, sans sortir de son silence farouche, jusqu’à la frontière de Savoie.

FIN