fait tout le mal, ce gueux frisé d’Italien, qui du matin au soir…
— Père, il faut venir !
— Voyez un peu le petit coquin ! Ça ne jure que par son oncle. Et l’autre, le Giambattista, lui raconte des histoires à dormir debout ; il lui donne des noms de bohémiens : Biagio. Croyez-vous cela ? Biagio ! Tiens, mon Blaise, bois un coup, dans le gobelet de ton père !
— Viens donc ! criait l’enfant.
Du pied il frappait les dalles. L’assistance se mit à rire. Cornillon rit avec les autres.
— Allons, Blaise, bois avec nous… Encore un cent de piquet, et ton père va rentrer au fournil…
Mais le petit obstiné n’approchait pas. Obstiné, il répéta :
— Il faut venir, viens…
— Ma femme a raison, dit enfin le boulanger. Il me faut aller dormir, oui ma foi, si vous voulez demain du bon pain frais…