Page:Henri Béraud - Le Martyre de l'obèse, 1922.djvu/85

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

première force, et j’aimerais, comme vous, qu’il me menât au café ; et, comme vous, je sourirais pendant qu’il ferait sa partie.

La sienne, justement, s’achève. J’espère, madame, que nous aurons d’autrefois l’occasion de bavarder, si tant est que vous ne m’ayez pas trouvé trop importun.


J’espère, monsieur, que vous n’y verrez point d’empêchement… Parbleu, vous souriez. Ah ! vous me faites trop sentir que je ne suis pas de ceux dont un jaloux peut prendre ombrage. Ne vous y fiez pas !

Que dites-vous, monsieur ?

Ah ! ah ! votre question me plaît. Je vais y répondre. Commandez à boire. Le temps de bourrer une dernière pipe et je vous tiendrai tête. J’entends la plaisanterie.

Oyez plutôt.