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XIII

M. Canabol s’est assis près de moi. Plus encore qu’au premier jour, j’admirai le majestueux équilibre de ses formes. Il est puissant et velu, avec un ventre de potentat. Sa barbe, qui coule en volutes grises de ses joues, et ses cheveux qu’il porte assez longs le font ressembler au roi de trèfle, qu’on appelle Alexandre.

Aux lèvres d’un si majestueux particulier, les demi-londrès qu’il fume sans relâche font figure de cigares cossus. Les gestes de M. Canabol sont