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Mme Rozes l’attendait. Au récit du fatal événement, elle fondit en larmes. Le déjeuner fut maussade, les mets pleins d’amertume.

Et ce jour-là, pour la première fois depuis dix ans, on ne vit l’ex-notaire, ni à la gare, à l’heure des trains, ni au cercle, à midi et demie sonnant, ni à trois heures chez son gendre, maître Perrin, ni à quatre heures précises, en train de pêcher à la ligne, sous ses peupliers, dans sa petite propriété du bord de l’eau, ni sur l’Oise, à cinq heures, dans sa barque.

Le spleen tenait Benjamin Rozes. M. Coquidé, dont Pédoussault avait épousé la fille, lui avait pourtant dit, une semaine auparavant : mon gendre sera de l’Acadé-