Page:Hennique – Deux nouvelles, 1881.djvu/131

Cette page a été validée par deux contributeurs.

— Il y a quelqu’un !

On l’entendait gémir du grenier. Des morceaux de vers l’abandonnaient, se cassaient péniblement, mais la tête d’aiguille du bothriocéphale résistait à la médication. Obligé de lâcher son fauteuil, de déguerpir à chaque minute sans crier gare, Benjamin Rozes, dès le second jour de son régime, avait refusé les visites de condoléance. Ces courses continuelles le lassant, sur les conseils de Pédoussault, curieux d’examiner les fragments du ver solitaire, on installa dans la chambre à coucher une antique chaise percée reléguée depuis plus de dix ans au fond d’un débarras. — Elle infecta la maison. — Suzanne avait beau courir dans les corridors, maintenir les odeurs