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tures et de lignes crayeuses, achevait de s’y délabrer, et tout autour, appuyées contre les murs, des tables en marbre noir, à égale distance les unes des autres, poissées de ronds luisants, donnaient à cet endroit affublé du nom de cercle l’aspect navrant des salles de cabaret.

Deux joueurs tenaient le billard : le premier, maigre, avec un gros ventre, la mine d’un putois en mal d’enfant, le second solide et tumultueux, si robuste que le meuble craquait sous lui quand un coup allongé l’obligeait à se vautrer sur une bande.

— Rrran ! ça y est !… une vraie boîte à musique ! criait alors un petit être maflu, en train de jouer au piquet.