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et les ennuis sont peints sous leur fronts chargés de pierreries

les faux sçavants le mépris des sage et l’etonnement des sots[1]

ce sont des astres dont on observe les moindres mouvements

de ce qui plaisoit on fît un art

Sagacité d’esprit n’habite sous les toits dorés et n’est gueres de mize chez la plupart des hommes

Amant il est insatiable de la vue de son idole et de toucher les merveilles de son corps

La terre n’enfante point assez de fleurs pour les offrir a son amante ni l’arabie assez de parfums

Les yeux des amants grossissent les beautés de leur maîtresse et diminue leur défaut

c’est quand une beauté s’abandonne aux amant et sur un lit que l’on pratique les délicieuses caresses de l’amour

Malbranche[2] est comme un phosphore qui éclaira pendant la nuit et qui ne rependit plus de lumière aux grands jours

Les arts se réfléchissent mutuellement des lumières

La raison et l’ame suit les progrès du corps elle est plus foible dans l’enfançe et la vieillesse ainsy que le corps il pourroit bien foire qu’elle fut matière[3]

  1. Dans la marge : b.
  2. Barré sur le manuscrit.

    Malebranche est apprécié en même temps que Locke dans l’Epitre sur la Paresse et l’Orgueil. D’autre part, on lit dans l’Epitre sur l’Amour de l’Etude :

    Un phosphore pétri de soufre et de bitume,
    etc…

    Helvetius, dont le style restera imagé, se corrigera de ces fautes de goût.

  3. Le « matérialisme » d’Helvetius est discret même dans ce recueil destiné à la publicité. Comme matérialiste et comme déiste (car il est plus ou moins l’un et l’autre), il ne se livre qu’à des hypothèses.