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moient un Diadème de gloire ses pieds etoient posés sur des anges son visage servoit de soleil au ciel Dieu pour amortir son éclat que luy seul pouvoit regarder en face dardoit sur luy des raions qui se réfléchissant dans le ciel y faisoient le jour des bienheureux dieu leur attacha sur leur âmes une cuirasse ardente qu’ils portent avec eux et lorsqu’ils sont dans l’abime a travers la fumée ils entrevoient les trônes ou ils etoient assis et ou Dieu a placé d’autres anges c’est la leur plus cruels tourments ils sont dévorés par la jalousie

L’erreur et sur la terre comme une grande rivière qui garde le même lit mais qui n’est jamais la même un seul instant

vulcain sa fournaise brûle d’un feu blanc d’éclair d’un rouge plus foncé on y voit les foudres les enclumes[1] y sont de diamant dur les murs de l’autre sont entouré de foudres et d’éclairs forgés qui roule toujours car ils ne peuvent être attachés vulcain a des bras de bronze la sueur coule en torrent dans ses rides son estomac velu est mouillé de cette sueur mêlé au noir des charbons de cendres de [ ] son visage est livide il battent les métaux[2] dans une harmonie juste et effraiante les vents sont ses souflets L’acier dans le feu se mollit sous le marteau, prend des formes le feu pétille et en jalit de tous cotés et le mont mugit du bruit

leur marteaus ressemblent a des monts[3]

vulcain condense le feu pour en forger le foudre

Nouveauté

tous n’es point épuisé de nouveaux soleil se forme dans les cieux colomb découvrit un nouvel univers

sa facile poésie semble marcher sans chaines

c’est la ou l’on voit marcher la poésie qui se forgoit les courronnes de la gloire qui orne les têtes des grands hommes

  1. Entre les lignes se trouve cette addition : ou battent avec un plus grand bruit que le tonnerre les ciclopes.
  2. Fer barré.
  3. Montagnes barré, remplacé par monts.