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Charles quint repondit généreusement a ce prince qui le menaçoit de luy faire couper la tête : votre majesté imp. peut faire de moy tout ce qui luy plaira mais elle ne peut me faire peur il jouoit aux echets quand on luy prononça l’arrest de mort et il dit au Duc Ernest brunswik achevons toujours notre partie[1]

vérité il y a des gens plutost frapés de la vérité comme les collines sont plutost dorées des raions du soleil[2]

vérité viens purger mon esprit des erreurs du vulgaire

venus étoile toy qui préside aux jours et aux nuits et qui nous les annonçant nous marque par la qu’il te faut sacrifier en tout tems

si je parle de toy venus prête moi des graçe que mon vers plus mous mais plus harmonieux que ma cadence peigne la mollesse

venus en colère fouette l’amour avec des roses

les désirs soulèvent la Robbe de venus et l’œil se glisse dessous[3]

l’onde vaste berceau de venus

la vérité éclaire tous les hommes le soleil éclaire l’arbuste et le chêne

les hommes en gênerai aiment mieux s’égarer en troupeau que de suivre seules la vérité ils ont peur d’abord qu’il se trouvent presque seules éloignés du troupeau ils aiment mieux le précipice avec luy que l’herbe grasse[4] quelque sages paissent

venus couverte d’un voile a travers lequel on voioit ses

  1. Les parties citées sont soulignées dans le manuscrit.
  2. Cette méthode d’écrire qui consiste surtout à chercher des images empruntées au monde physique afin d’éclairer des conceptions morales est souvent du plus grand effet.
  3. Cf. les vers suivants, à propos de la Mollesse :

    Des zéphyrs indiscrets l’haleine caressante
    Soulève son écharpe et sa robe flottante.
    (Le Bonheur, chant. I. t. XIII, p. 17.)

  4. Quels barré.