qui ne pense pas comme lui sur certains dogmes métaphysiques ; que ce frere privé du don de la foi est à plaindre, non à punir ; et que si nul ne peut croire vrai ce qu’il voit faux, nul pouvoir humain ne peut commander à la croyance. Cependant l’intolérance religieuse fait encore le malheur des nations : l’excessif amour du moine pour le pouvoir produisit son excessive barbarie : cruel par systême, le moine l’est encore par son éducation ; foible, hypocrite et poltron par état, tout prêtre catholique doit en général être atroce. Quel corps n’a pas légitimé les actions les plus abominables lorsqu’elles tendoient à l’accroissement de son pouvoir ?
J’ai considéré les diverses religions, et j’ai vu leurs divers sectateurs s’entr’arracher les flambeaux avec lesquels ils vouloient brûler leurs sem-