Il dit (Contrat social, chap. VIII) « qu’au moins le paganisme n’allumoit point de guerres de religion ; que Jésus, en établissant un royaume spirituel sur la terre, sépara le systême théologique du systême politique ; que l’état alors cessa d’être un ; qu’on y vit naître des divisions intestines qui n’ont jamais cessé d’agiter le peuple chrétien ; que le prétendu royaume de l’autre monde est devenu, sous un chef visible, le plus violent despotisme dans celui-ci ; que de la double puissance spirituelle et temporelle a résulté un conflit de jurisdiction qui rend toute bonne politique impossible dans les états papistes ; qu’on n’y sait jamais auquel du prêtre ou du maître on doit obéir ; que la loi chrétienne est nuisible à la forte constitution de l’état ; que le christianisme est si évidemment mauvais, que c’est perdre le temps que de s’amuser à le démontrer. »
Or, en deux ouvrages donnés presque