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SECTION V, CHAP. V.
vie ». M. Rousseau avoue donc ici que les nourrice peuvent réprimer dans les enfants le défaut de la criaillerie. Les enfants au berceau sont donc déja susceptibles d’instructions : s’ils le sont, pourquoi dès leur bas âge ne pas commencer leur éducation ? Par quelle raison en hasarder le succès en se donnant à-la-fois et les défauts de l’enfant et l’habitude de ces défauts à combattre ? Pourquoi ne se hâteroit-on pas d’étouffer dans ses passions encore foibles le germe des plus grands vices ? M. Rousseau ne doute point à cet égard du pouvoir de l’éducation.
VIe. Proposition.
Il dit, t. V, p. 158, ibid. : « Une mere un peu vigilante tient dans ses mains les passions de ses enfants ». Elle y tient donc aussi leur caractere.