Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
274
DE L’HOMME,
tion. Conséquemment à ces diverses répartitions de l’autorité, on sent que tous les citoyens peuvent contracter des habitudes et des mœurs différentes, et cependant se proposer tous le même objet, c’est-à-dire celui de plaire à la puissance suprême, de se la rendre favorable, et d’obtenir par ce moyen quelque portion ou émanation de son autorité.
Du gouvernement d’un seul.
Le gouvernement est-il purement arbitraire ? La suprême puissance réside dans les seules mains du sultan. Ce sultan, communément mal élevé, accorde-t-il sa protection à certains vices, est-il sans humanité, sans amour de la gloire, sacrifie-t-il à ses caprices le bonheur de ses sujets ? les courtisans, uniquement jaloux de sa faveur, modelent leur conduite sur la