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SECTION I, CHAP. X.

jolie : on ne la loue pas une fois l’an sur ses talents et son humanité[1]. D’ailleurs les seules récompenses promises à son application, à ses vertus, sont des parures : et l’on veut cependant que la petite fille soit indifférente à sa beauté. Quelle confusion une telle conduite ne doit-elle pas jeter dans ses idées !

L’instruction d’un jeune homme n’est pas plus conséquente. Le premier devoir qu’on lui prescrit c’est l’observation des lois, le second c’est leur violation lorsqu’on l’offense ; il doit, en cas d’insulte, se battre sous

  1. Si l’on ne loue communément que la beauté dans une fille, c’est que la beauté est réellement la qualité la plus intéressante, la plus desirable, dans celle à qui l’on fait visite, et dont on n’est ni le mari ni l’ami, et que chez les femmes les hommes ne sont jamais qu’en visite.