Page:Helvétius - Œuvres complètes d’Helvétius, tome 7.djvu/67

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
52
DE L’HOMME.

tions indifférentes, le jeune Vaucanson, bientôt frappé du mouvement toujours égal d’un balancier, veut en connoître la cause. Sa curiosité s’éveille ; pour la satisfaire il approche des planches où l’horloge est renfermée : il voit à travers les fentes l’engrenement des roues, découvre une partie de ce méchanisme, devine le reste, projette une pareille machine, l’exécute avec un couteau et du bois, et parvient enfin à faire une horloge plus ou moins parfaite. Encouragé par ce premier succès, son goût pour les méchaniques se décide, ses talents se développent, et le même génie qui lui avoit fait exécuter une horloge en bois lui laisse entrevoir dans la perspective la possibilité du flûteur automate.

Un hasard de la même espece alluma le génie de Milton. Cromwel