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DE L’HOMME,

viennent une source de corruption. Les femmes, comme les honneurs, peuvent donc, selon les temps et les mœurs, successivement devenir des encouragements au vice ou à la vertu.

La corruption politique des mœurs ne consiste donc que dans la dépravation des moyens employés pour se procurer des plaisirs. Le moraliste austere qui prêche sans cesse contre les plaisirs n’est que l’écho de sa mie ou de son confesseur. Comment éteindre tout desir dans les hommes sans détruire en eux tout principe d’action ? Celui qu’aucun intérêt ne touche n’est bon à rien et n’a d’esprit en rien.


fin du tome septieme.