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des sciences de la morale, de la politique, et de l’éducation. Sans cette connoissance, quels moyens de rendre les hommes meilleurs et plus heureux ? Le philosophe doit dont s’élever jusqu’au principe simple et productif de leurs facultés intellectuelles et de leurs passions, ce principe seul qui peut lui révéler le degré de perfection auquel peuvent se porter leurs lois et leurs instructions, et lui découvrir quelle est sur eux la puissance de l’éducation.

Dans l’homme j’ai regardé l’esprit, la vertu, et le génie, comme le produit de l’instruction. Cette idée, présentée dans le livre de l’Esprit, me paroît toujours vraie ; mais peut-être n’est-elle pas assez prouvée. On est