religion. Qui vous assure qu’un théologien, plus heureux ou plus éclairé que vous, ne levera pas la contradiction que vous croyez appercevoir entre votre religion et l’opinion que vous condamnez ? Qui vous force, par une censure précipitée, d’exposer, si ce n’est la religion, du moins ses ministres, à la haine qu’excite la persécution ? Pourquoi, toujours empruntant le secours de la force et de la
là cet esprit pacifique que vous recommande le saint apôtre qui mourut en exil à Pathmos ? Non : vous fûtes toujours sourds à ses préceptes. Persécutons les savants ; telle est votre maxime. Orgueilleux humains, sous un extérieur qui ne respire que l’humilité, vous qui parlez d’un ton si doux, et qui trempez vos mains dans le sang, quel démon funeste vous introduisit parmi nous ? »