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Cette méthode indiquée, il semble que le plan d’une excellente éducation devroit être la conclusion nécessaire de cet ouvrage : mais ce plan d’éducation, peut-être facile à tracer, seroit, comme on le verra dans le chapitre suivant, d’une exécution très difficile.
Chap. XVII. De l’éducation,
On prouve dans ce chapitre qu’il seroit sans doute très utile de perfectionner l’éducation publique ; mais qu’il n’est rien de plus difficile ; que nos mœurs actuelles s’opposent en ce genre à toute espèce de réforme ; que, dans les empires vastes et puissants, on n’a pas toujours un besoin urgent de grands hommes ; qu’en conséquence le gouvernement ne peut arrêter long-temps ses regards sur cette partie de l’administration. On observe cependant à cet égard que, dans les états monarchiques, tels que le nôtre, il ne seroit pas impossible de donner le plan d’une excellente éducation ; mais que cette entreprise seroit absolument vaine dans des empires soumis au despotisme, tels que ceux de l’orient.



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