places ? Ignore-t-on ce que les vertus et sur-tout les lumieres des grands ont d’influence sur le bonheur ou le malheur des nations ? Pourquoi donc abandonner au hasard une partie si essentielle à l’administration ? Ce n’est pas, répondrai-je, qu’on ne trouve dans les colleges une infinité de gens éclairés qui connoissent également et les vices de l’éducation et les remedes qu’on y peut apporter : mais que peuvent-ils faire sans l’aide du gouvernement ? Or les gouvernements doivent peu s’occuper du soin de l’éducation publique. Il ne faut pas à cet égard comparer les grands empires aux petites républiques. Dans les grands empires, on sent rarement le besoin pressant d’un grand homme : les grands états se soutiennent par leur propre masse. Il n’en est pas ainsi d’une république telle, par exemple,
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