posés sur le trône qu’ils ont dû cette supériorité de talents qui les place au-dessus de la plupart des usurpateurs d’Orient : ils étoient dans le cas de l’homme de génie en d’autres genres, qui, toujours en butte à la critique, et perpétuellement inquiet dans la jouissance d’une réputation toujours prête à lui échapper, sent qu’il n’est pas seul échauffé de la passion de la vanité, et que, si la sienne lui fait desirer l’estime d’autrui, celle d’autrui doit constamment la lui refuser, si, par des ouvrages utiles et agréables, et par de continuels efforts d’esprit, il ne les console de la douleur de le louer. C’est sur le trône, en tous les genres, que cette crainte entretient l’esprit dans l’état de fécondité : cette crainte est-elle anéantie ? le ressort de l’esprit est détruit.
Qui doute qu’un physicien ne porte