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songes qu’à tes aises. Lorsqu’étendu sur des coussins tu seras prêt à t’endormir, souviens-toi de ceux que l’oppression tient éveillés ; lorsque l’on servira devant toi un repas splendide, songe à ceux qui languissent dans la misere ; lorsque tu parcourras les bosquets délicieux de ton harem, souviens-toi qu’il est des infortunés que la tyrannie retient dans les fers. Je n’ajouterai, dit Beloulh, qu’un mot à ce que je viens de dire : Mettez en votre faveur les gens éminents dans les sciences ; conduisez-vous par leurs avis, afin que la monarchie soit obéissante à la loi écrite, et non la loi à la monarchie[1]. »
Thémiste[2], chargé de la part du