commande plus ou moins impérieusement, et qu’elle est, par sa nature ou par les circonstances, utile ou nuisible à l’état, l’homme plus souvent déterminé au bien ou au mal reçoit le nom de vertueux ou de vicieux. J’ajouterai seulement que la force de ses vices ou de ses vertus sera toujours proportionnée à la vivacité de ses passions, dont la force se mesure sur le degré de plaisir qu’il trouve à les satisfaire. Voilà pourquoi, dans la premiere jeunesse, âge où l’on est plus sensible au plaisir et capable de passions plus fortes, l’on est, en général, capable de plus grandes actions.
La plus haute vertu, comme le vice le plus honteux, est en nous l’effet du plaisir plus ou moins vif que nous trouvons à nous y livrer.
Aussi n’a-t-on de mesure précise de