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pour savoir si Dieu est habillé ou nud dans l’hostie ; si Dieu est tout-puissant, s’il a le pouvoir de pécher ; si Dieu pouvoit prendre la nature de la femme, du diable, de l’âne, du rocher, de la citrouille, et mille autres questions encore plus extravagantes[1].
Tout, jusqu’aux miracles, portoit, dans ce temps d’ignorance, l’empreinte du mauvais goût du siecle[2].
- ↑ Utrum Deus potuerit suppositare mulierem, vel diabolum, vel asinum, vel silicem, vel cucurbitam ; et, si suppositasset cucurbitam, quemadmodum fuerit concionatura, editura miracula, et quonam modo fuisset fixa cruci. Apolog. P. Horodot. tom. III, p. 127.
- ↑ Quelque chose qu’on dise en faveur des siecles d’ignorance, on ne fera jamais accroire qu’ils aient été favorables à la