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d’un prince fait lire et relire à son fils. Ne peut-on pas, d’après un homme d’esprit, répéter à ce sujet qu’en sollicitant cette défense les moines en ont usé comme les Scythes avec leurs esclaves ? Ils leur crevoient les yeux pour qu’ils tournassent la meule avec moins de distraction.

    esprits modérateurs des peuples et des empires. Ah ! recueillons-en les fruits avec reconnoissance, etc. » Le P. Millot ajoute dans une note : « Quand un auteur d’une probité reconnue, qui pense fortement, et qui s’exprime toujours comme il pense, dit en termes formels, La religion chrétienne, qui ne semble avoir d’autre objet que la félicité de l’autre vie, fait encore notre bonheur dans celle-ci ; quand il ajoute, en réfutant un paradoxe dangereux de Bayle, Les principes du christianisme, bien gravés