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vement ses faveurs à plusieurs amants, et même à deux à-la-fois. »

Je ne citerai plus à ce sujet qu’un seul fait rapporté par Julius Firmicus Maternus, pere du deuxieme siecle de l’église, dans un traité intitulé : De errore profanarum religionum.

    en qualité de concubines. En est-on las, on les renvoie, et on les remplace. Les portes de ces coureurs sont assiégées par ces religieuses, qui, pour y être admises, offrent des présents aux bonzes, qui les reçoivent comme une faveur qu’ils accordent.

    Au royaume de Cochin, les bramines, curieux de faire goûter aux jeunes mariées les premiers plaisirs de l’amour, font accroire au roi et au peuple que ce sont eux qu’on doit charger de cette sainte œuvre. Quand ils entrent quelque part, les pères et les maris les laissent avec leurs filles et leurs femmes.