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rieure, demande au premier qu’elle trouve au parloir : savez-vous que la mere Cécile et la mere Thérese viennent de se brouiller ? Mais vous êtes surpris ! Quoi ! tout de bon, vous ignoriez leur querelle ? Et d’où venez-vous donc ? » Nous sommes tous, plus ou moins, la mere Jésus : ce dont notre société s’occupe, c’est ce dont tous les hommes doivent s’occuper ; ce qu’elle pense, croit et dit, c’est l’univers entier qui le pense, le croit et le dit.

Comment un courtisan qui vit répandu dans un monde où l’on ne

    m’ont engagé à donner au public ce Traité du Rossignol ». L’auteur ajoute, quelques lignes après : « L’amour du bien public, qui m’a engagé à mettre au jour cet ouvrage, ne m’a pas laissé oublier qu’il devoit être écrit avec franchise et sincérité. »