plus accommodés au jeu de la machine politique.
C’est un grand mal quand un des pouvoirs a trop d’énergie pour suspendre l’action qui seroit utile, et emploie des moyens dangereux pour la précipiter ou l’égarer ; c’est un grand mal quand une nation maîtresse de voter ses subsides est entraînée malgré elle, par des circonstances impérieuses ou par des représentants corrompus, à les accorder contre ses propres intérêts ; c’est un grand mal quand une chambre des pairs héréditaires, placée entre le monarque et les sujets, a, pour éterniser ses privileges, un appui dans la prérogative royale, dont elle étend les abus, qu’elle partage toujours aux dépens du peuple ; c’est un grand mal quand un clergé dont le roi est le chef suprême entre comme partie intégrante dans la législation, et ne doit