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empêchent d’être nuisibles. C’est en exagérant ses forces que ce gouvernement étend sa puissance, et que tôt ou tard il l’affoiblira. L’époque n’en est peut-être pas très éloignée.

Si l’Angleterre avoit une bonne constitution, et telle que la raison humaine perfectionnée pourroit la donner, ce seroit un systême lié dans toutes ses parties, fondé sur la nature de l’homme, et calculé sur tous ses rapports sociaux, et non sur des chimeres de puissance et de prospérité publique qui rendent un grand nombre d’individus étrangers au bonheur qu’ils envient autour.

Cependant jusqu’ici la nation anglaise a eu la vanité de se croire exclusivement heureuse. Elle l’est en effet plus que tous ses voisins, malgré l’inquiétude ou la mode qui la fait voyager et promener son ennui dans