tudes de l’ambition. Toutes ces passions factices ont un terme, et, ce terme arrivé, l’édifice s’écroule. Elles servent à rendre les peuples célebres, et à couvrir leur empire de gloire et d’éclat, sans les rendre ni heureux ni durables.
En général, les gouvernements ne sont pas faits pour les hommes vertueux, ils n’en ont pas besoin ; mais enfin ceux-là il faut les éclairer, cela suffit. Quant au commun des hommes, il seroit bon de les éclairer, mais il suffit de se faire craindre.
Il n’y a aucun gouvernement qui n’ait besoin de réforme dans ses lois, aucun où elles tendent assez au bien public : presque toutes sont favorables à celui qui possede contre celui qui n’a rien. Il y en a sans nombre qui se mêlent de détails qui ne sont pas de leur ressort, beaucoup qui ont été