vous connoître pour être heureux. Il est fils d’un homme que des affaires où d’autres s’enrichissent ont ruiné. Il se nomme D***. Beaucoup de mérite et de malheur font sa recommandation auprès d’un cœur comme le vôtre. Si vous pouviez lui procurer quelque petite place, soit par vous, soit par M. de la Popliniere, vous le mettriez en état de cultiver ses talents, et vous rempliriez votre vocation, qui est de faire du bien. Vous m’en faites à moi ; car vous avez réchauffé un ami tiede. Jamais votre illustre père n’a fait de si belle cure.
Je lui ai envoyé un autre mémoire, où je sacrifie enfin le littéraire au personnel ; mais M. Dargental pense que c’est une nécessité. Vous le pensez aussi, et je me rends. Ma présence seroit nécessoire à Paris ; mais je ne peux quitter mes amis pour mes pro-