question dont la vérité ou la fausseté importe d’autant moins à mon sujet, que par-tout où la communauté des biens n’a pas lieu la propriété doit être sacrée.
(6) Le droit de tester est-il nuisible ou utile à la société ? C’est un problême non encore résolu. Le droit de tester, disent les uns, est un droit de propriété dont on ne peut légitimement dépouiller le citoyen.
Tout homme, disent les autres, a sans doute de son vivant le droit de disposer à son gré de sa propriété ; mais, lui mort, il cesse d’être propriétaire. Le mort n’est plus rien. Le droit de transférer son bien à tel ou tel ne lui peut avoir été conféré que par la loi. Or, supposons que ce droit occasionnât une infinité de procès et de discussions, et que, tout compensé, il fût plus à charge qu’utile à la société, qui peut contester à cette société le droit de changer une loi qui lui devient nuisible ?
(7) La volonté de l’homme est ambula-