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SECTION X, CHAP. XI.

J’ai montré que l’excellence de l’éducation morale dépend de l’excellence du gouvernement. J’en puis dire autant de l’éducation physique. Dans toute sage constitution l’on se propose de former non seulement des citoyens vertueux, mais encore des citoyens forts et robustes. De tels hommes sont et plus heureux, et plus propres aux divers emplois auxquels l’intérêt de la république les appelle. Tout gouvernement éclairé rétablira donc les exercices de la gymnastique.

Quant à l’éducation qui consiste à créer des hommes illustres dans les arts et les sciences, il est évident que sa perfection dépend encore de la sagesse du législateur. A-t-il affranchi les instituteurs du respect superstitieux conservé pour les anciens usages ? laisse-t-il un libre essor à leur génie ?