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DE L’HOMME,

coutumier de chaque peuple, chacun s’instruiroit plus particulièrement de l’espece de ses engagements, de la sagesse ou de la folie des usages, des lois, des coutumes de son pays, et pourroit en porter un jugement d’autant plus sain qu’il auroit plus habituellement présents à l’esprit les grands principes à la balance desquels on pese la sagesse et l’équité même des lois.

On peut donc donner à la jeunesse des idées nettes et saines de la morale ; à l’aide d’un catéchisme de probité, on peut donc porter cette partie de l’éducation au plus haut degré de perfection. Mais que d’obstacles à surmonter !