Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
205
SECTION IX, CHAP. XIV.
Que conclure de ce que j’ai dit au sujet de cette question ?
Que la découverte du vrai, toujours utile au public, ne fut jamais funeste qu’à sont auteur ;
Que la révélation de la vérité n’altere point la paix des états ; qu’on en a pour garant la lenteur même de ses progrès ;
Qu’en toute espece de gouvernement il est important de la connoître ;
Qu’il n’est proprement que deux sortes de gouvernements, l’un bon, l’autre mauvais ;
Qu’en aucun d’eux le bonheur du prince n’est lié au malheur des sujets ;
Que si la vérité est utile, on la doit aux hommes ;
Que tout gouvernement en conséquence doit faciliter les moyens de la découvrir ;