sultans qui provoque la sédition. Tous les trônes de l’orient sont souillés du sang de leur maître, versé par la main des esclaves.
La simple publication de la vérité n’occasionne point de commotions vives. D’ailleurs l’avantage de la paix dépend du prix dont on l’achete. La guerre est sans doute un mal ; mais, pour l’éviter, faut-il que, sans combattre, les citoyens se laissent ravir leurs biens, leur vie et leur liberté ? Un prince ennemi vient les armes à la main réduire un peuple à l’esclavage : ce peuple présentera-t-il sa tête au joug de la servitude ? Qui le propose est un lâche. Quelque nom que porte le ravisseur de ma liberté, je dois la défendre contre lui.
Point d’état qui ne soit susceptible de réforme, souvent aussi nécessaire que désagréable à certaines gens. L’ad-