forme des gouvernements des Grecs, de l’imperfection des principes de leur confédération, et de la liberté qu’ils conserverent toujours de se faire réciproquement la guerre. De là cette suite d’évènements qui les entraînerent enfin à une ruine commune.
Une ligue fédérative doit être fondée sur des principes plus solides. Qu’on partage en trente républiques un pays grand comme la France : si ces républiques, gouvernées par les mêmes lois, sont liguées entre elle
toujours en garde contre de telles innovations, les rejette toujours. Chez lui, l’intérêt du petit nombre des forts est contenu par l’intérêt du grand nombre des foibles. L’ambition des premiers est donc enchaînée ; et le peuple, toujours le plus puissant lorsqu’il est éclairé, reste toujours fidele à la législation qui le rend heureux.