et du mal ? S’il est enfin une morale lorsque l’utilité publique n’est plus la mesure de la punition ou de la récompense, de l’estime ou du mépris, dus aux actions des citoyens ?
28°. Si l’on peut se flatter de trouver des citoyens vertueux dans un pays où les honneurs, l’estime et les richesses, seroient devenus, par la forme du gouvernement, les récompenses du crime ; où le vice enfin seroit heureux et respecté ?
29°. Si les hommes, se rappelant alors que le desir du bonheur est le seul motif de leur réunion, ne sont pas en droit de s’abandonner au vice par-tout où le vice procure honneur, richesse et félicité ?
ses sujets, lui fit cette réponse atroce: « Sachez que vos peuples sont encore assez heureux de n’être pas réduits à brouter l’herbe. »