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SECTION IX, CHAP. II.
de la honte et de l’infamie[1] ? et si, dans une ville comme Paris ou Constantinople, un citoyen, en changeant de nom et de quartier, ne peut pas toujours échapper à ce supplice ?
20°. Si, par une ligue fédérative plus parfaite que celle des Grecs, un certain nombre de petites républiques ne se mettroient pas à l’abri et de l’invasion de l’ennemi, et de la tyrannie d’un citoyen ambitieux ?
21°. Si, dans la supposition où l’on partageât en trente provinces ou républiques un pays grand comme la France, où l’on assignât à chacun de ces états un territoire à-peu-près égal, où ce territoire fût circonscrit et fixé par des bornes immuables, où sa
- ↑ Dans un gouvernement sage, le supplice de la honte suffiroit seul pour contenir le citoyen dans son devoir.