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NOTES DE LA SECTION VII.

cette société. Tant il est vrai que les plus heureuses réformes s’operent quelquefois par les moyens les plus ridicules !

(24) Pons de Thiard de Bissy, évêque de Châlons-sur-Saone, le seul qui, dans les états de Blois de 1558, fût resté fidele à Henri III, adresse une lettre au parlement de Dijon. Dans cette lettre, en date de 1590, ce prélat déplore d’abord le malheur de sa triste patrie ; il décrit les horreurs de la ligue, et ses crimes abominables ; il assure enfin que Dieu, dans sa colere, veut abymer ce beau royaume que des imposteurs au masque de fer ont ébranlé de toutes parts. Puis, s’adressant au parlement, c’est ainsi qu’il l’exhorte à chasser les jésuites :

« Ces apôtres de Mahomet ont, dit-il, l’impiété de prêcher que la guerre est la voix de Dieu. Que ces séducteurs diaboliques, ces amateurs présomptueux de la fausse sagesse, ces zé-