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Essai sur la vie

Que dans aucun le bonheur du prince n’est, comme on le croit, attaché au malheur des peuples.

Qu’on doit la vérité aux hommes.

Que l’obligation de la dire suppose le libre usage des moyens de la découvrir.

Que, privées de cette liberté, les nations croupissent dans l’ignorance.

Des maux que produit l’indifférence pour la vérité.

Que le législateur, comme quelques uns le prétendent, n’est jamais forcé de sacrifier le bonheur de la génération présente à celui de la génération future.

Qu’une telle supposition est absurde.

Qu’on doit d’autant plus exciter