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Essai sur la vie

jusqu’à ce que les passions le lui rendent.

D’où l’on doit conclure que l’inégalité des esprits est dans les hommes le produit et du hasard et de l’inégale vivacité de leurs passions. Mais de telles passions seroient-elles en eux l’effet de la force de leur tempérament ? C’est ce qu’Helvétius examine dans la section quatrieme.

Il y démontre :

Que les hommes communément bien organisés sont susceptibles du même degré de passion ;

Que leur force inégale est toujours en eux l’effet de la différence des positions où le hasard les place ;

Que le caractere original de chaque homme, comme l’observe Pascal,