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d’Helvetius.

long-temps une autre source de bonheur. À peine avoit-il été possesseur de sa terre de Voré, qu’il s’y étoit livré à son caractère de bienfaisance.

Il y avoit dans cette terre un gentilhomme nommé M. de Vasseconcelle. Il ne possédoit qu’un petit bien chargé de redevances au seigneur, et depuis long-temps il ne les avoit pas payées. Helvétius, en achetant la terre, achetoit aussi les droits sur les sommes qu’on devoit à Voré. Les gens d’affaires, pour faire leur cour au nouveau seigneur, ne manquerent pas d’exiger avec rigueur tout ce qui lui étoit dû. Il étoit arrivé depuis quelques jours, lorsqu’on lui annonça M. de Vasseconcelle. Celui-