lone. Assur était fils de Sem, Nemrod était petit-fils de Cham.
La bénédiction de Noé vibre dans l’air autour de Ninive.
Le nom de Babylone vient de Babel, et c’est le nom du mal. La bénédiction de Noé versa sur le fils de Sem l’amour du travail et la gloire de la paix, mais la guerre entra probablement aussi dans la mission d’Assur.
« C’est, dit Schlegel, c’est dans cette région centrale de l’Asie occidentale, sur ce point si bien choisi, si bien placé, si bien fait pour les envahissements extérieurs, que naquirent les conquérants de l’univers ; c’est là que le génie de la guerre se manifeste d’abord, c’est là aussi que l’histoire sainte, que la révélation de Moïse place le siège du premier maître du monde et le berceau de l’esprit des conquêtes. »
Sémiramis fut grande et large dans son amour pour les splendeurs de l’architecture : Ninive devint superbe. Mais la tentation orientale qui attaque le cœur de la magnificence s’empara d’elle. Le cœur de la magnificence c’est la pureté. La corruption vainquit Sémiramis, vainquit Ninyas, et quand elle fut pleinement victorieuse, se tournant comme toujours contre elle-même, et vaincue par sa victoire, elle souleva les provinces tributaires, souleva les Mèdes, et alluma au fond du palais le bûcher de Sardanapale.
La corruption eut la complaisance d’écrire elle-même son histoire et d’expliquer la cata-