Ces deux mots, qu’on s’étonnera peut-être de trouver ici réunis, s’appellent plus qu’on ne le croit. Le panthéisme est le genre d’indifférence religieuse qui est adopté par les savants.
L’indifférence des ignorants est le résultat du panthéisme des savants.
L’indifférence est le fruit que le panthéisme porte. Elle est la forme qu’il donne à l’égoïsme humain. Il garde pour lui son langage scientifique. Mais il communique au monde et verse dans la société la sève intérieure qui est la vie de ses formules. Il établit la circulation de la mort.
Le panthéisme, c’est la formule. Cette formule, inaccessible en elle-même au public, s’ouvre ; l’écorce tombe et l’indifférence apparaît. L’indifférence était la mort cachée dans la formule scientifique.
Cette mort circule dans le monde.
À la circulation de la mort je ne vois qu’un remède, c’est la circulation de la vie.
La formule de l’erreur a donné le fruit de mort.
Il faut que la formule de la vérité fasse éclater au fond de nous le fruit de vie. Il faut que dans le grand corps humain le sang circule.
La circulation du sang est une nécessité pratique. La haine est la paralysie, c’est-à-dire la mort.
À côté de la nécessité, je crois avoir nommé